Fiche d’identité
| Le lieu | Circuit des 25 bosses |
| La position | Seine-et-Marne/Forêt de Fontainebleau/Noisy sur Ecole |
| Les caches | Les 25 Bosses : La première : GC2NAKC, la totale (WiG) GC2NTRQ, la sportive (WiG) GC2NTWM |
Si je vous dit que ma plus belle randonnée de l’année 2015, je l’ai faite en région parisienne, me croirez-vous ? Si j’ajoute que j’ai fait près de 1000 mètres de dénivelé positif au milieu des roches, des pins et parfois les pieds dans le sable à quelques kilomètres de la capitale, penserez-vous que je me fiche de vous ? Ne doutez plus et venez découvrir la série de géocaches « les 25 bosses ».
Trésor des templiers et coucher de soleil sur la 25ème bosse !
Bon tout d’abord, je me doute qu’un certain nombre d’entre vous ont déjà fait cette série puisqu’il y a entre 400 et 500 géocacheurs qui ont eu la chance et la bonne idée de découvrir cette randonnée. Mais quelle est t’elle justement cette rando ?
Le circuit des 25 bosses est un circuit de randonnée mythique de part sa difficulté (pour le secteur !) et son cadre idyllique en forêt de Fontainebleau et plus précisément dans le massif des Trois Pignons. Mais zoomons un peu sur ces deux caractéristiques.
Plan simplifié et sans les « extensions »
La difficulté : Alors oui, je vous entends : c’est une difficulté modérée, mais pour le bassin parisien faire une boucle qui permet de cumuler plus de 800 mètres de dénivelé, c’est quand même pas mal. Surtout que je vous connais, vous n’allez pas pouvoir vous empêcher d’aller grappiller d’autres caches en vous pouvez facilement vous en sortir avec près de 1000 mètres de dénivelé, gourmand que vous êtes !
Le balisage vous indique que, oui, c’est bien le chemin
Pour le kilométrage, il faudra compter environ 16 kilomètres pour ne faire que la série des 25 bosses, mais le nombre de caches/sentiers ici vous donne toute latitude pour augmenter la balade à l’envie. A contrario, il sera possible de raccourcir la balade si besoin.
25 bosses et quelques caches en plus
Enfin dans la difficulté on peut y ajouter un ingrédient que l’on mettra également dans le chapitre « cadre idyllique » : c’est son labyrinthe de roches au milieu desquelles passe le sentier de randonnée, et qui va ralentir et compliquer la progression. Sans compter que cela ne simplifie pas toujours le repérage du balisage parfois bien discret (en tout cas lors de mon passage en 2015).
Le sentier vue de dessus avec son balisage rouge
Le cadre idyllique : Car oui, vous pénétrez dans une bulle magique qui vous transportera loin de la région parisienne. Si vous connaissez la forêt de Fontainebleau, vous savez à quel point ce bout de forêt peut être dépaysant et cette randonnée vous fera découvrir une belle quintessence de ce secteur.
Un petit air de vacances
Le premier élément de ce cadre est bien sûr sa géologie très particulière : le grès, omniprésent, est évidemment l’élément le plus remarquable. Il marque le paysage de ses énormes blocs, qui forment parfois des chaos, parfois des canyons ou des vallées. L’érosion leur a donnée vie en transformant certains en monstres, en animaux, en personnages, en mémé Denise, ou en chemins… euh, non… pas en mémé Denise… Certains passages de la randonnée se feront dans de petits espaces entre les blocs pour une plongée dans un monde merveilleux encore plus profond. Et cela sans parler des effets d’érosion sur les roches pour former des textures surprenantes ou même des « mers de roches ».
Mémé Denise ?
Le sable est un autre élément de géologie très dépaysant. C’est un sable blanc dont rêveraient les plus belles plages et qui nous téléporte dans un paysage de foret landaise.
Coquillages et crustacés…
Car oui, second élément notable, c’est sa végétation avec notamment ses pins sylvestres qui associés au sable donneront un air de vacances à cette randonnée… et si vous vivez en bord de mer, vous rappellera juste vos randonnées normales… désolé… L’impressionnante quantité de chênes apporte également une touche de magie à ses lieux hors-normes.
Perlin pin pin sylvestre… Promis c’est la dernière fois :p
Le reste de la flore est remarquable de diversité… mais lors de ma balade en novembre ce sont surtout les étendues de fougères qui m’ont marquées.
Fougères « un peu » sèches
Le troisième élément qui doit vous faire choisir cette série de caches est l’histoire des lieux ! Il existe des gravures datant de -12000, mais à défaut de tomber dessus vous verrez forcement la croix de Lorraine qui est un hommage aux résistant de la seconde guerre mondiale. En effet ce secteur servait de maquis aux résistants qui profitaient de l’absence de route pour opérer ici.
La croix de Lorraine, un des points de repère du massif
Vous serez également témoin de la présence des carriers qui officièrent ici de 1330 à 1907. Preuve en est, quelques abris présents et quelques géocaches qui vous en feront découvrir certains. A noter que dans la forêt de Fontainebleau, il existe d’autres caches pour découvrir ce métier très particulier qui fournissait les pavées à la ville de Paris.
Un abri de carrier
Quatrième élément : le côté sportif. En plus de vous faire dépasser à la vitesse de l’éclair par des coureurs, vous aurez certainement le loisir d’admirer les grimpeurs qui viennent faire ici du « bloc ». Peut être d’ailleurs les verrez vous mieux sur d’autres caches toutes proches et intégrables au parcours qui vous emmèneront sur des blocs mythiques.
Idiot que je suis, je n’ai pris aucunes photos des blocs célébres du « Diplodocus », ni d’aucuns amateurs de blocs… donc voici un bloc avec des traces de la magnésie des grimpeurs… et c’est tout….
J’espère avoir attisé votre curiosité pour ce lieu très particulier car nous allons nous pencher sur le vif du sujet sa série de géocaches ! Qui a dit enfin ???
Oeuvre des Lesplusf et des Vlr92, la série date de 2011 et vous fera profiter de l’intégralité du parcours avec une cache traditionnelle par butte. Donc 25 buttes = 25 caches ? Et bien que nenni, si vous me prenez 25 tradis, je vous offre 1 bonus ! Et puisque vous m’êtes sympathique, vous repartirez avec une (ou deux) wherigos en prime. N’oubliez pas que toutes les autres caches proches ou sur le parcours sont à – 50% d’effort, donc c’est le moment de faire des affaires !
En promo : une nuit dans ce charmant studio avec vue sur la pierre
Si je n’ai pas trop besoin de m’attarder sur les tradis (vous connaissez le système : vous monter, vous suez, vous cherchez, vous loguez, vous redescendez et vous recommencez), intéressons nous peut-être aux wherigos. Il y en a deux : la totale en T4.5 et la sportive en T5. La première vous laisse 12 heures pour faire les 16km alors que la seconde ne vous en laisse que 5. Autant dire que chercher les caches sur la première cartouche est tout à fait possible et même conseillé, mais en 5 heures il faudra certainement faire l’impasse sur la recherche des tradis. Bien sûr la Wherigo est conçue pour être associée à la recherche des caches et vous ajoutera simplement un point de passage obligatoire, différent de la cache, pour valider chaque bosse.
Ça bosse dur… j’avais promis d’arrêter les blagues pourries… et j’ai menti :p
Au cours de cette rando, vous pourrez vraiment vous focaliser sur la balade car les caches sont à dessein, j’en suis sûr, facile à trouver. Il y a des photos spoilers pour trouvez rapidement les boites et pouvoir passer du temps à contempler le paysage plutôt que vos pieds.
Le paysage d’une bosse à l’autre
Éventuellement si vous le pouvez, n’hésitez pas à associer quelques caches supplémentaires tel que « la grotte du rocher Cailleau » (GC5HV3N) pour voir un lieu étonnant, ou « sur les traces du Diplodocu »s (GC5KDMT) pour aller grimper ou voir les grimpeurs, ou encore « les sables du cul du chien » (GC1BH8B) avec votre serviette de plage et votre guitare pour vous penser sur la plage.
Les sables du cul du chien : un lieu magique et sa Earth
Puis-je vous donner quelques conseils ?
- Prenez évidemment suffisamment d’eau, vous n’en trouverez pas sur le parcours.
- Prenez votre chargeur externe si vous faites la WIG sur votre téléphone, ça consomme une énergie dingue ces petites choses, surtout qu’il faut souvent faire le point sur sa position.
- Pensez à charger les spoilers qui vous simplifieront la vie, surtout dans ce type d’environnement.
- Les bâtons de marche peuvent être un plus si vous en utilisez.
- Vous suivez un balise rouge. Lors de mon passage, il y a quelques années, le balisage était presque inexistant : prenez le temps de le chercher, ça vous évitera des détours inutiles.
- Roches + eau = patinoire : chaussez vous en conséquence et protéger vos chevilles.
- Comme toujours en randonnée : connaissez vos limites et acceptez de raccourcir une randonnée pour qu’elle reste un bon souvenir.
Suivez le sable !
Et pour finir laissez moi (oui, enfin ! (bis repetitas) ) vous proposez d’autres ressources qui finiront de vous convaincre.. ou de vous dégoûter :p
- On ne présente plus LE blog de référence géocaching, qui vous propose la rando au fil de ses logs : original, drôle et immersif !
- Et si vous voulez une version vidéo de la boucle, ce sera sur la chaine Youtube de FindMyCache avec la partie 1 et la partie 2
